de la Région d’Yvelines pour l’Adduction de l’Eau
L’eau du SIRYAE est pompée dans des nappes phréatiques de l’ouest parisien, dont le sol est composé de couches de roches calcaires. L’eau du Syndicat vient pour une grande majorité de la nappe de la craie, très présente dans le bassin parisien. L’eau a donc parcouru un long chemin d’infiltration à travers la roche crayeuse avant d’être pompée pour alimenter les stations de production d’eau potable. Elle s’est donc fortement chargée en calcium et magnésium, la rendant dure. Cette eau a donc la propriété de déposer du calcaire lorsqu’elle stagne au contact d’une surface. Le calcaire n’est pas nocif à la santé humaine, il n’y a donc pas de limite fixée par la réglementation concernant ce paramètre, considéré comme un paramètre dit « de confort ».
Dans un souci constant d’amélioration de la qualité de l’eau potable, le Comité Syndical a décidé, en 2015, de compléter la filière actuelle de traitement par une décarbonatation. Ce procédé permet de baisser le taux de calcaire présent dans l’eau.
Ce projet d’envergure comportant plusieurs étapes (recrutement d’un bureau d’étude, choix du mode de traitement, mise en service) a été finalisé par la construction de deux usines de décarbonatation, l’une sur le site des Bîmes et l’autre sur celui de Rosay. Leur mise en service date du 1er janvier 2018.
Les installations d’adoucisseurs ne sont alors plus utiles pour les communes alimentées par les forages appartenant au SIRYAE.
La lettre d’information n°6 du SIRYAE traite du sujet, vous pouvez la consulter en cliquant sur le lien suivant : Lettre d’information du SIRYAE – Octobre 2014
Vous pouvez désormais consulter la Présentation du programme d’amélioration de la qualité de l’eau relative à la baisse du taux de calcaire présent dans l’eau.
En savoir + sur le calcaire
Après le goût, le second motif d’insatisfaction sur l’eau du robinet est la présence de calcaire. Et pourtant… L’un des indicateurs de la minéralisation de l’eau est appelé « dureté » et nous informe sur la teneur plus ou moins forte en calcium et en carbonates. Elle se calcule en degré français (°F). L’eau est dite « dure » ou « entartrante » au-delà de 30°F, ce qui est le cas la plupart du temps dans le Bassin Parisien, d’origine sédimentaire, alors que les sols granitiques de Bretagne donnent une eau plutôt « douce », inférieure à 15°F. L’eau du syndicat a une dureté de l’ordre de 35°F ce qui la classe parmi les eaux dures. Une eau dure n’a pas de conséquence négative sur la santé, il n’y a donc pas de valeur limite pour ce paramètre de confort. La minéralisation de l’eau concourt à l’apport minéral nécessaire à notre organisme. Certains jugent même que l’eau du robinet peut couvrir entre 15 et 25 % de nos besoins quotidiens en calcium. Mais il y a également le magnésium, le potassium, le sodium, les chlorures, les sulfates etc. Bref, tous les paramètres qui apparaissent sur les étiquettes des eaux de source ou minérales vendues dans le commerce.
Les principaux problèmes rencontrés avec de l’eau dure sont :
Cependant une eau trop douce comporte elle aussi des inconvénients :
Quelques conseils pratiques pour limiter les désagréments liés à la teneur en calcaire de l’eau :
Respectez les conseils des fabricants d’appareils ménagers :
Si vous choisissez d’installer un adoucisseur, soyez vigilant ! Un adoucisseur nécessite un entretien régulier :